Mensch: ma critique cinéma

Petite séance de 14h20 jeudi dernier pour aller voir un film salué par les critiques. Et bien je n'ai pas été déçu, loin de la!

Voici le synopsis:

"A 35 ans, Sam est un casseur de coffres hors pair. Entre la garde son petit garçon qu'il élève seul, son grand-père qui rêverait de le voir rejoindre l'entreprise familiale, sa petite amie qui se lasse de ses mensonges, il essaie désespérément de devenir un Mensch, un homme bien."

Si Mensch (homme d'honneur et d'intégrité en yiddish) est résolument un polar, avec la descente en enfer d'un voleur, il se distingue du genre. Ici l'action importe moins que les personnages et les dialogues très bien ficelés. Alors évidemment le scénario est prévisible et les clichés sont présents: l'image du patriarche puissant, de la guerre de clans, du fameux "dernier coup"... Mais qu'importe, surtout avec l'acteur Nicolas Cazalé. Ce dernier interprète et endosse tout en nuances le rôle du vilain petit canard de la famille, le rebelle pommé qui préfère l'adrénaline à l'entreprise familiale. C'est aussi un père près à tout pour protéger son fils. Ici les mots "famille et amour" prennent tout leur sens.

Le film est poétique, troublant avec une sensibilité rarement aussi bien filmée., atteignant son apogée lors du face à face particulièrement émouvant avec Sami Frey, le moment selon moi le plus fort du film (j'y ai d'ailleurs laissé quelques larmes, sincèrement). Ma note: 15/20.