vendredi 2 octobre 2009

Le phenomène Christian Audiger.



Je me pencherais désormais souvent sur des success stories françaises ou pas.Mon premier cobaye sera le styliste français et sa griffe Ed Hardy. Oui je parle bien de Christian Audiger, l'homme qui dépense 450 000 euros de champagnes pour ses fêtes tropeziennes si flambantes.

Après avoir reservé 3500 m2 au dernier salon de la mode à Las Vegas, "Magic", signant au passage une trentaine de millions de dollars de commande, l'Avignonnais se lance à la conquête de la France. Et voit les choses en grand. En effet pour l'ouverture début septembre de son nouveau show room parisien, il a reussi à reunir le Tout Paris de la mode. Interviews à la chaîne, autocars customisés à ses couleurs dans toute la ville, stand gigantesue au salon français Who's Next.




Au total son plan médias à englouti 2 millions d'euros pour marteler son message, ce qui n'est pas du au hasard car après avoir conquis l'Amérique et une bonne partie du monde, Audiger veutn enfin triompher en France. Et il ne semble pas en douter car derrière la caricature, destinée à la télé, du playboy éternellement bronzé et ami des stars se cache un redoutablet et detéerminé homme d'affaires. Un bosseur qui, en moins de 4 ans a su developpé un ensemble de marques répresentant aujourd'hui 500 millions de chiffres d'affaires et presque 20 % de rentabilité! Decryptage de son plus plus beau succès, Ed Hardy, ligne de vetêments insipré de de l'éshétique du tatoo (tatouage) aprés la réussite mondiale de sa 1 ère marque, Von Dutch et de ses techniques de marketing hors norme.



Ed Hardy, sa griffe fétiche depuis 2004 représente aujourd'hui plus de la moitié du chiffre d'affaires d'Audigier Brand Management, la holding, propriété à 100 % de Christian Audigier.

L'histoire de la marque ressemble à un conte de fées, version Hollywoodienne, le jour où Christian Audigier découvre, dans une très petite boutique de Los Angeles, un tee-shirt avec un tatouage de tigre très coloré. A l'époque, il n'est pas vraiment inconnu dans la cité des Anges, avec le lancement de Von Dutch. Mais à la suite d'une dispute avec le propriétaire de la marque, il se retrouve sans travail et sans argent. Il est pressé de trouver un nouveau business et séduit par le style du dessin, il prend contact avec son créateur, le maître tatoueur de San Francisco Don Ed Hardy et lui propose de décliner et développer ses milliers dessins - têtes de mort, dragons, tigres, etc. - sur des vêtements, en échange de royalties. Le tattoo wearest né alors. Audigier travaille selon la légende dans son garage, avec sa femme, Ira, et son neveu, Vincent qui s'ocuppe de la gestion de la production. N'ayant pas de fonfs propres, il mise sur 3 produits, les moins chers à fabriquer et qurtout les plus lucratifs : tee-shirts, qu'il fait fabriquer à Los Angeles, et les vestes à capuche et les casquettes, dont il délocalise la production en Chine

Pour créer dubuzz autour de sa griffe, il adopte le celebrity wear, autrement dit le placement gratuit de produits auprès de célébrités.Une des 1 ères à succomber est Madonna . A la une de tous les magazines people, la chanteuse arbore un tee-shirt ou une casquette Ed Hardy. Mais en bon homme de marketing, Audigier va faire mieux: mettre en scène sa propre vie, et notamment ses anniversaires afin de devenir à son tour une star. Et étonnemment cela semble marcher car dans la rue, il vole parfois la vedette à son voisin Antonio Banderas. Banko !


Car le Frenchie se permet de vendre ses produits très chers. Comptez 95 dollars pour une casquette et plus de 200 pour un hoody, la veste à capuche dont raffolent les rappeurs. Les marges avoisinnent les 90 % selon Hubert Guez, le Président de l'entreprise. A raison de 5 millions de pièces par an, l'affaire devient très vite del'or en barre, même avec la crise économique.
Pour réaliser de telles performances, l'autodidacte dispose d'une autre carte maîtresse : les produits dérivés. La marque Ed Hardy est une mine d'or qui se décline dans un nombre invraisemblable de produits : du vin au désodorisant de voiture en passant par les étuis pour iPhone, les sacs, les parfums, les chaussures... On frôle carrement l'indigestion. Pourtant notre homme touche enviton 10 % de comission et zn 2008 les 170 licences accordées aux 70 partenaires ont généré un chiffre d'affaires de 220 millions de dollars. Ces derniers sont loin de se plaindre car tous ont fait fortune.

Cependant rien est exlcu même une mise en vente en bourses.L'objectif de Christian Audigier est avant tout de réaliser une belle opération financière. Sa société est valorisée 500 millions de dollars, dont 150 pour la partie licences. Il disposerait alors d'un trésor de guerre pour donner un coup de fouet au développement de ses autres marques (Smet, qu'il a lancée en partenariat avec Johnny Hallyday ; Crystal Rock, la ligne de vêtements de sa fille ; et surtout la marque qui porte son propre nom) et de ses autres activités (notamment la maison de disques qu'il a créée avec Dave Stewart, l'ex-guitariste d'Eurythmics). Mais l'homme que l'on surnomme parfois "le Tapie américain" ne cache pas qu'il se verrait bien, entre autres idées, s'associer avec "Nanar" pour s'emparer tout simplement... du Club Med.


Tout ça me donne envie de crée une ligne de vêtements... :D

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