Esther: ma critique

Oui je sais, je suis un mauvais garçon, j'ai vu Esther en divx au lieu d'attendre docilement et patiemment sa sortie cinéma dans quelques jours. Mais qu'importe.

Le réalisateur (La maison de cire, Goal 2) parle d'un film à suspense, d'un thriller un peu particulier mais croyez moi ou pas, Esther est bel et bien un film d'horreur. On est ici au croisement entre The Children (pour l'univers enfantin dramatique) et Saw (pour tout l'aspect mystique et psychologique).

Voici le synopsis:

"Après avoir perdu l’enfant qu’elle attendait, la fragile Kate voit ressurgir les douloureux souvenirs d’un passé qu’elle préférerait oublier.
Hantée par des cauchemars récurrents, et décidée à retrouver une vie de couple équilibrée, elle fait le choix, avec son compagnon John, d’adopter un enfant. A l’orphelinat voisin, Kate et John se sentent étrangement attirés par une fillette, Ether.
Mais Kate ne tarde pas à découvrir la face cachée de la » douce » enfant. Autour d’elle, personne n’a rien remarqué, et nul ne semble partager ses doutes et ses inquiétudes…"

L'actrice qui joue la protagoniste est plus géniale dans son rôle, tantôt sage fille tantôt méchante (le mot est faible). Le scénario est plus original et inattendu que ce que j'avais imaginé. En revanche je suis déçu je m'attendais à plus de frissons, les seuls présents même puissants sont dus à une montée de son et un jeu de caméra par surprise trop banal.

Conclusion: un bon film d'angoisse, un peu moins d'horreur mais diablement efficace. Je ne veux pas faire de jeu de mot mais la fin m'a clairement laissé sur ma faim. Ma note: 12/20. Dommage, le même film plus soigné aurait été un modèle du genre.